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INTERVENANTS.

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Jean-Jacques Courtine

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Est professeur d’anthropologie culturelle à l’Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris III), après avoir longtemps enseigné sur la côte Ouest des États-Unis.

Il est professeur émérite à l’Université de Californie.
Il écrit dans les domaines de l’analyse du discours, l’histoire culturelle et l’anthropologie historique

Il a publié, en collaboration avec Alain Corbin et Georges Vigarello, les trois volumes d’Histoire du corps (XVI-XXème siècle), aux éditions du Seuil (2006). a publié de nombreux ouvrages de linguistique et d’analyse du discours, parmi lesquels Analyse du discours politique (Larousse, 1981), puis des travaux d’anthropologie historique du corps ( Histoire du visage. Exprimer et taire ses émotions du XVIe au début du XIXe siècle, avec Claudine Haroche, Payot/Rivages, 1988, 2e éd. : 1994). Il a dirigé, aux éditions du Seuil, avec Alain Corbin et Georges Vigarello, Histoire du corps et Histoire des émotions (2006 et 2011).

 

Geneviève Fraisse

 

Est une philosophe française de la pensée féministe, directrice de recherche émérite au CNRS / CRAL - EHESS.

française de la pensée féministe, directrice de recherche éméGeneviève Fraisse naît aux « Murs blancs », lieu communautaire personnaliste fondé par Emmanuel Mounier à Châtenay-Malabry où vit aussi le philosophe Paul Ricœur.

Pendant les événements de Mai 68, elle est étudiante de première année de philosophie à la faculté des lettres de Paris.

Codirectrice du volume 4 de l'Histoire des femmes en Occident avec Michelle Perrot (1991), elle travaille étroitement avec les historiennes pendant une vingtaine d'années, dès la fin des années 1970. Elle participe à la fondation de la revue les Révoltes logiques avec Jacques Rancière en 19752

Docteure d'État de l'École des hautes études en sciences sociales en 19974, elle est directrice de recherche au CNRS depuis 19975, et professeure invitée à l'université Rutgers (États-Unis, 2000-2002). 

A côté du genre, sexe et philosophie de l'égalité (2010,2022), du consentement (2007,2017), Suites de l'Histoire, actrices et créatrices(2019), Féminisme et philosophie (2020), Le féminisme ça pense! (2023)

Annette Wieviorka

 

Est une historienne française, spécialiste de la Shoah et de l'histoire des Juifs au XXe siècle depuis la publication en 1992 de sa thèse, Déportation et génocide : entre la mémoire et l'oubli, soutenue en 199Annette Wieviorka est agrégée d'histoire (1989) et docteur en histoire (1991).

Sa thèse, dirigée par Annie Kriegel, s'intitule Déportation et génocide : oubli et mémoire 1943-1948 : le cas des juifs en France. Cette thèse a donné lieu à une publication en 1992 par Plon8. Elle est rééditée en 2003 aux éditions Hachette.1 à l'université Paris-Nanterre2.

Elle est engagée auprès de l'Association Primo Levi (soins et soutien aux personnes victimes de la torture et de la violence politique) en tant que membre de son comité de soutien10.

Elle est nommée en 2021 à l'ordre national du Mérite au grade de grand officier

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Françoise, baronne Tulkens,

 

Est une magistrate belge. Françoise Tulkens est née à Bruxelles. Licenciée en criminologie, elle a obtenu son doctorat en droit à l'Université catholique de Louvain en 19651. Elle a été avocate au Barreau de Bruxelles jusqu'en 1968, où elle est devenue chercheuse au Fonds National de la Recherche Scientifique. Elle a obtenu son agrégation pour l'enseignement supérieur en 1976 et est devenue professeur à l'Université catholique de Louvain la même année. Elle a été juge à la Cour européenne des droits de l'homme de 1998 à 2012 et vice-présidente de la Cour de février 2011 à septembre 20122. Elle est l'auteure de nombreux articles et ouvrages consacrés aux droits de l'homme et au droit pénal.

Dans un entretien à la RTBF le 28 décembre 2021, elle rappelle que, selon Hannah Arendt, le citoyen peut devoir se rebeller pacifiquement, en ultime recours par une désobéissance civile, pour stimuler le débat démocratique et pour rappeler l'esprit des lois 3 .

A l'Université Panthéon-Assas Paris II, le 15 septembre 2022, elle assure la conférence inaugurale du master "Droits de l'homme et Justice internationale" 4. Le CRDH (Centre de Recherche sur les Droits de l'Homme et le Droit Humanitaire) diffuse la conférence sur Youtube 5.

Elle est la présidente de la troisième édition de Concertina, Rencontres estivales autour des enfermements en 2023

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Stéphane Audoin-Rouzeau

 

Est un historien français.

Il est directeur d’études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et président du Centre international de recherche de l'Historial de la Grande Guerre de Péronne, dans la Somme.

Élève du lycée Jean-Baptiste-Say, Stéphane Audoin-Rouzeau est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1975 (section Pol.Eco.Soc.)2.

Agrégé d'histoire (1980)3, il soutient, en 1984, sa thèse de doctorat de 3e cycle sur Les Soldats français pendant la Guerre de 1914-1918 d'après les journaux de tranchées : une étude des mentalités (385 pages) sous la direction de Jean-Jacques Becker.

Il est assistant (1984-1989), puis maître de conférences (1989-1990) à l'université Blaise-Pascal. Il devient ensuite maître de conférences (1990-1995) puis professeur des universités (1995-2003) à l'université de Picardie. En 1994, il obtient son habilitation à diriger des recherches.

Depuis 2004, il est directeur d'études à l'EHESS et, depuis 2011, directeur général du fonds de dotation de l'EHESS. Depuis 2010, il est également président du centre international de recherches de l'Historial de la Grande Guerre.

 

Avec Jean-Jacques Becker, président d'honneur du Centre de recherche de l'Historial, et Annette Becker, Stéphane Audoin-Rouzeau a fortement contribué à renouveler l'historiographie de la Première Guerre mondiale1. Il a défini avec d'autres historiens français, allemands et anglais le concept de « consentement » pour expliquer le fait que les populations européennes et les troupes aient massivement soutenu le déclenchement du conflit et soutenu le terrible effort de guerre des différents États belligérants, sans qu'il y ait de mouvements de révolte ou de contestation, excepté les vagues de mutineries de l'année 1917.

Depuis quelques années, ses recherches portent progressivement sur le génocide des Tutsi au Rwanda

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  • Les armes de la chair. Trois objets de mort en 14-18, A.Colin, 2009

  • Quelle Histoire : un récit de filiation (1914-2014), suivi d'un texte inédit Du côté des femmes, Points Histoire , 2015 

  • Une initiation : Rwanda 1994-2016, Seuil, janvier 2017.

  • Une anthropologie historique de la guerre moderne (XIXe-XXIe siècle), Seuil, 2008.

  • Avec l'historien Hervè Mazurel : La part d'ombre. Le risque oublié de la guerre, Paris, Les Belles-Lettres, 2023

  • La guerre peut-elle mourir? Essai sur le référenr 14-18 en Francr, Odile Jacob, 2023

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Marie Mendras

 

Est une politologue française.

 

Spécialiste de la politique russe, elle est professeur à l'Institut d'études politiques de Paris où elle enseigne notamment la politique étrangère russe. Elle est également membre du comité de rédaction de la revue Esprit et Associate fellow du Russia and Eurasia Programme du think tank Chatham House.

Elle est la fille du sociologue Henri Mendras

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Eric Servat

 

Hydrologue de formation, Eric Servat s’est beaucoup intéressé aux relations entre changements globaux et ressources en eau, en Afrique tout d’abord puis sur le pourtour méditerranéen. Il a une importante expérience de direction dans le domaine de la recherche et s’est impliqué dans de nombreuses structures nationales et internationales.
Directeur de recherche à l’IRD et Professeur Associé à l’Université de Montpellier, il a dirigé le Laboratoire HydroSciences Montpellier entre 2001 et 2014. Après avoir créé l’Institut Montpelliérain de l’Eau et de l’Environnement (IM2E) en 2015, il est actuellement le Directeur du Centre International UNESCO sur l’Eau (ICIREWARD) récemment créé à Montpellier (2021), et Directeur de l’Observatoire des Sciences de l’Univers (OSU) de Montpellier. Eric Servat a été Vice-président de l’Association Internationale des Sciences Hydrologiques entre 2015 et 2019, et Président du Comité Français des Sciences Hydrologiques de 2013 à 2020. Il a coordonné plusieurs programmes internationaux, notamment dans le cadre d’u
partenariat avec le Programme Hydrologique Intergouvernemental de l’UNESCO et son programme emblématique « FRIEND-Water » qui regroupe plus de 150 pays répartis sur tous les continents.

Soucieux de renforcer et développer les liens entre la sphère académique et la sphère socio-économique, il est, depuis 2012, Vice-président du Pôle de compétitivité sur l’eau (Aqua-Valley).

Hydrologue à l'IRD et directeur du Centre International UNESCO sur l'eau de Montpellier, Eric Servat souligne la hausse exponentielle de la consommation humaine et estime qu'il faut repenser notre rapport à l'eau.

Ce n’est pas un or noir mais une richesse presque invisible tant elle est fluide. L’eau, on le sait, devient rare et précieuse. Mais réalisons-nous vraiment que nous pouvons, un jour pas si lointain, être confrontés à la même flambée des tarifs que celle qui frappe aujourd’hui les hydrocarbures ? Alors que la consommation continue à galoper, des rapports alertent sur les risques de pénurie en cette journée mondiale de l’eau (22 mars).A Montpellier, de nombreux chercheurs posent des diagnostics et proposent des solutions.

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Philippe Descola, né le 19 juin 1949 à Paris, est un anthropologue français. Fils de l'écrivain et historien hispanisant Jean Descola, ses recherches de terrain en Amazonie équatorienne, auprès des Jivaros Achuar, ont fait de lui une des grandes figures américanistes de l'anthropologie. À partir de la critique du dualisme nature/culture, il entreprend une analyse comparative des modes de socialisation de la nature et des schèmes intégrateurs de la pratique : identification, relation et figuration.

 

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Hugo Micheron

Est unradicalisation islamique enseignant-chercheur français en sciences politiques, sociologie et géopolitique spécialiste de la et des relations entre la France et le Moyen-Orient.

Il obtient en 2019 un doctorat en sciences politiques pour sa thèse réalisée à l’École normale supérieure sous la direction de Gilles Kepel, intitulée Quartiers, prisons, Syrie-Irak, comment se structure et s’organise le jihadisme en France ?, Dans le cadre de ses travaux, il interroge environ 80 jihadistes détenus en France après avoir participé à la guerre civile syrienne sous le drapeau de l’État islamique en Irak et au Levant, condamnés ou non. Il conduit également des entretiens auprès de leurs familles et des habitants ayant eu le même cadre de vie, ainsi que dans plusieurs zones de Turquie, du Liban et de l’Irak.

Sa thèse de doctorat donne lieu à la publication d’un ouvrage intitulé Le Jihadisme français. Quartiers, Syrie, prisons le 9 janvier 2020. Dans celui-ci, il montre la création en France au cours des années 2010 d’une « géographie salafo-djihadiste » liée à un enclavement territorial et communautaire, mais qui ne correspond pas nécessairement aux zones les plus fragiles économiquement. Il rejette notamment l’idée que le développement en France de la radicalisation islamique, violente ou non, serait réductible aux difficultés des banlieues ou à la « laïcité à la française ».

Il enseigne en parallèle à l’École normale supérieure dans le cadre d’une « chaire d’excellence Moyen-Orient Méditerranée ».

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Catherine Wihtol de Wenden, est une politologue française, spécialiste de la question des migrations.

Elle est par ailleurs militante du droit à l'immigration en France.

Directrice de recherche émérite au CNRS (CERI) et docteur d'État en science politique (Institut d'études politiques de Paris, 1986)2, elle est une spécialiste des migrations internationales sur lesquelles depuis une vingtaine d'années, elle a mené différents travaux, conduit de nombreuses

études de terrain,

dirigé différentes recherches comparatives, surtout européennes. Elle a été consultante auprès de l'OCDE, du Conseil de l'Europe, de la Commission européenne et "expert externe" auprès du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Elle est aussi membre de la Commission nationale de déontologie de la sécurité

Jean-Marc Balencie est diplômé en relations internationales à l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence (1981-1984) et à l'Institut des Hautes Études de Défense Nationale (2000-2001).

Ancien chargé de mission au Secrétariat général de la défense nationale (1992-2003), Jean-Marc Balencie a été analyste senior à Risk & Co, une société d'ingénierie et de conseil en sureté, de 2009 à 2009.

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