INTERVENANTS.
Boris Cyrulnik,
est un auteur de livres grand public traitant de psychologie et de récits de vie, ainsi qu'une personnalité médiatique française. Médecin neuropsychiatre de formation ayant un temps exercé comme tel mais aussi comme psychanalyste, il a animé un groupe de recherche en éthologie clinique au centre hospitalier intercommunal Toulon-La Seyne-sur-Mer. Il est directeur d'enseignement du diplôme universitaire d'éthologie humaine de l'université de Toulon.
Il a notamment vulgarisé le concept de « résilience » (renaître de sa souffrance) qu'il a tiré des écrits de John Bowlby1. À la suite de ce dernier, Boris Cyrulnik voit d'abord l'éthologie comme « un carrefour de disciplines »2.
Il est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD)3. Boris Cyrulnik est également engagé pour la protection de la nature et des animaux.
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Psychothérapie de Dieu, Paris, Odile Jacob, 2017, coll. « OJ-Psychologie »,
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La nuit, j'écrirai des soleils, Paris, Odile Jacob, coll. « OJ-Psychologie », 2019.
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Des âmes et des saisons : psycho-écologie, Paris, Odile Jacob, coll. « OJ-Psychologie », 2021.
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Chérif Mécheri, préfet courage sous le gouvernement de Vichy (avec José Lenzini), Paris, Odile Jacob, coll. « OJ-Psychologie », 2021.
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Résilience : facteurs de protection et de vulnérabilité, Montréal, H4 Éditions, coll. « ConferencesPsy », 2022.
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Le laboureur et les mangeurs de vent, Odile Jacob, 2022, 272 p.
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Georges Vigarello,
est un historien français spécialiste de l'histoire de l'hygiène, de la santé, des pratiques corporelles et des représentations du corps. Il est directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales et codirecteur du centre Edgar-Morin1.
Georges Vigarello est élève à l’ENSEP de 1960 à 1963, il est diplômé en éducation physique (CAPEPS) en 1963 et agrégé de philosophie en 1969.
Il soutient une thèse de doctorat d’État ès lettres en 1977 « Le corps redressé, culture et pédagogie », devant un jury composé de Georges Snyders (directeur), Viviane Isambert-Jamati, Michel Bernard, Georges Canguilhem, François Dagognet, et Jacques Ulmann, et obtient la mention très honorable.
Georges Vigarello s'est en premier lieu fait connaître pour ses travaux sur l'histoire et la philosophie du sport, en publiant en 1978 Le Corps redressé. La thèse qu'y défend Vigarello est que le corps témoigne historiquement d'une emprise du pouvoir différente en fonction des époques. Notamment, l'apparition du sport dans les sociétés modernes au XIXe siècle montre un relâchement de la contrainte par rapport aux gymnastiques des siècles précédents, mais qui n'est qu'apparente, puisque le pouvoir continue à prendre prise sur les corps et les âmes d'une façon plus souple. Le Sentiment de soi. Histoire de la perception du corps. (XVIe – XXe siècles), Paris, éditions du Seuil, coll. « L'Univers historique », 2014,
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La Robe. Une histoire culturelle, du Moyen Âge à aujourd'hui, éditions du Seuil, 2017, 216 p.
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Histoire de la fatigue : du Moyen-Âge à nos jours6, éditions du Seuil, 2020
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Une histoire des lointains: Entre réel et imaginaire, éditions du Seuil, 2022.
Jean- Marie Guillon
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Aujourd’hui professeur émérite des universités à l’Université d'Aix-Marseille, Jean-Marie Guillon est spécialiste de la Seconde guerre mondiale.
Après avoir soutenu en 1989 sa thèse intitulée La Résistance dans le Var : essai d'histoire politique rédigée sous la direction d’Emile Témime, il a poursuivi ses recherches sur la Résistance en Provence et dans le Sud-Est de la France. Historien de référence, il s’intéresse également à l’histoire sociale et économique dans le Var et les Bouches-du-Rhône, ainsi qu’à la mémoire collective, sa construction et sa place dans l’espace public.
En 2019, il remet aux Archives départementales un fonds d’archives qui illustre et documente à la fois les domaines de recherche dans lesquels il s’est investi, sa carrière et de façon plus générale, sa vie d’universitaire. Cet ensemble d'archives est en somme une invitation à poursuivre les recherches.
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François Ost,
est un juriste, professeur émérite à l'université Saint-Louis - Bruxelles, philosophe du droit et dramaturge belge. François Ost fait une carrière universitaire de juriste, qui le conduit notamment à la fonction de vice-recteur de l'université Saint-Louis - Bruxelles, où il enseigne le droit et la philosophie du droit. Il a été également professeur de philosophie du droit à l'université de Genève et professeur invité à l'Université de Louvain. Il a enseigné au Collège Belgique .
Les 6 et 13 décembre 2006, François Ost a été conférencier invité au Collège de France pour y donner deux leçons autour du thème « Les détours de Babel. La traduction comme paradigme ». Le 26 octobre 2018, il donne à nouveau une conférence au Collège de France, intitulée « À quoi sert le droit ? » . Il présente l’état de sa réflexion sur les usages, fonctions et finalités du droit. Il est membre du comité scientifique de la revue Droit et Littérature.
Il est fondateur et codirecteur de l’Académie européenne de théorie du droit, et président de la Fondation pour les Générations Futures.
Il est également membre fondateur de l’Institut d’études sur la justice (Belgique), membre du Conseil supérieur de la langue française.
François Ost est docteur honoris causa de l'université de Genève (2017), de l'université du Québec à Montréal (2018), de l'université de Nantes (2001), et de l'université de Montpellier (2022
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La Responsabilité, face cachée des droits de l’homme, Fr. OST, H. DUMONT et S. VAN DROOGHENBROECK (dir.), Bruxelles, Bruylant, 2005.
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Les Droits de l’homme, bouclier ou épée du droit pénal ?, Fr. OST et alii (dir.), Bruxelles, Publications des Facultés universitaires Saint-Louis, 2007.
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Antigone ou la resistance 2004
Lauric HENNETON
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Après une thèse sur la construction politique et identitaire du Massachusetts au XVIIe siècle, j'ai travaillé pendant une quinzaine d'années en histoire atlantique, notamment sur les liens entre identité politique et identités religieuses. Parallèlement, j'ai écrit une Histoire religieuse des Etats-Unis (Flammarion, 2012) qui m'a permis de mieux appréhender le rôle de la peur et du spectre du déclin sur la longue durée. J'ai ensuite consacré mon HDR à l'étude du rôle du spectre du déclin du rêve américain comme prisme permettant de comprendre les grands débats qui travaillent la société et la politique américaines contemporaines. Ce travail a été publié sous le titre La fin du rêve américain? (Odile Jacob, 2017). Une suite collective a été donnée avec Le rêve américain à l'épreuve de Donald Trump (Vendémiaire, 2020).
Je suis également le cofondateur et codirecteur, avec Susanne Lachenicht (Uni. Bayreuth), de la Summer Academy of Atlantic History (SAAH), qui organise des séminaires doctoraux tous les deux ans depuis 2010.
Christian Ingrao,
est un historien français, directeur de recherche au CNRS au sein du Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (CESPRA) de l'École des hautes études en sciences sociales de Paris.
Spécialiste de l’histoire du nazisme et de la violence de guerre, il se consacre à l'histoire culturelle du militantisme nazi et aux pratiques de violence allemandes, notamment sur le front de l'Est. Il est directeur de l’Institut d'histoire du temps présent de 2008 à 2013. Il est agrégé (1995) et soutient en 2001 une thèse de doctorat en histoire intitulée « Les intellectuels SS du SD, 1900-1945 », à l’université de Picardie, sous la direction de Stéphane Audoin-Rouzeau et de Gerhard Hirschfeld. Il présente un mémoire d'habilitation universitaire en 20163.
Myriam Mattieu Demotte
est une universitaire et critique littéraire belge. Elle est Directrice de recherches du Fonds national de la recherche scientifique belge et professeur de littérature française à l'Université catholique de Louvain, où elle a créé le Centre de Recherche sur l'Imaginaire1 et le Fonds Henry Bauchau, un écrivain dont elle gère les droits moraux.
Elle est Docteur honoris causa de l'Université de Lorraine.
Elle est Membre titulaire de l'Académie royale de Belgique, dans la Classe des Lettres, sciences morales et politiques (vice-directrice en 2019 et 2020, directrice en 2021 et 2022).
Elle a présidé de 2014 à 2017 l'Association Charles Plisnier.
Elle est la Présidente des Amis de la Wittockiana, le Musée des arts du livre et de la reliure.
Myriam Watthee-Delmotte est spécialiste dans le domaine de la littérature française (de la seconde moitié du XIXe s. à nos jours). Son objet de recherche est la dynamique des représentations littéraires contemporaines : leurs sources, les modalités de leur inscription et de leur développement, leurs supports textuels ou iconiques. Les auteurs qu'elle étudie prioritairement sont Barbey d'Aurevilly, Villiers de l'Isle-Adam, Georges Bernanos, Pierre Jean Jouve, Henry Bauchau, Yannick Haenel.
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I
Joëlle Zask, est une philosophe française, traductrice, spécialiste de philosophie politique et du pragmatisme, maître de conférences à l'Université d'Aix-Marseille, et membre, depuis 2022, du Centre Norbert Elias [archive] (UMR 8562). Elle est l'une des premières à avoir pensé laElle soutient sa thèse de doctorat en 1998. En 2003, elle enseigne à l'université de Provence et obtient son habilitation à diriger des recherches en 2009. Maître de conférences en philosophie à l'Université d'Aix-Marseille1 et membre du CEPERC-IHP (Centre d'EPistémologie et d'ERgologie Comparatives-Institut d'Histoire de la Philosophie), elle est détachée en 2015 à l’Institut Marcel-Mauss de l’EHESS et du CNRS. démocratie participative.
Elle consacre sa thèse au philosophe et psychologue John Dewey. Elle traduit ses ouvrages les plus importants rendant accessibles ses travaux en France.
Elle publie ensuite plusieurs ouvrages concernant les formes démocratiques de la participation. C'est une pionnière de la démocratie participative.
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